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C'est dans un lieu plutôt inattendu que s'est installée l'expo HR Giger depuis le 13 septembre. En effet on aurait pu penser qu'un tel événement aurait trouvé sa place dans un endroit plus "underground" mais ce sont deux salles de la Halle Saint Pierre qui ont été envahies par une pléthore d'oeuvres du maître.
Au rez-de-chaussée, parfaitement hermétique à la lumière extérieure, la première salle impressionne par son austérité. Plutôt sombre, éclairage minimaliste ciblé sur les oeuvres fixées à des murs noirs, cette première étape donne le ton : nous sommes dans l'antre des Aliens. Des petits couloirs, des alcôves, des espaces plus dégagés... La scénographie est efficace pour nous surprendre à chaque regard et titiller notre curiosité, au risque de nous retrouver face à face avec un Alien grandeur nature au coin d'une cimaise. Au milieu d'un grand nombre de peintures (Paysage XIV, The beast 666...), cette galerie "organique" regorge de trésors que nous ne pensions pas avoir la chance de voir ailleurs qu'au HR Giger Museum en Suisse, comme le fameux costume d'Alien utilisé sur le tournage du premier volet de la saga en 1979, une tête articulée de la même créature et un ensemble de mobilier du Giger Bar.
A l'étage l'atmosphère s'inverse et devient plus froide, plus clinique. En pleine lumière, sur fonds blancs, l'heure est au monde Bioméchanics où s'alternent peintures et scultures toutes aussi impressionnantes.
Une très belle rétrospection représentative des 40 années de travail de l'artiste de laquelle on ne peut sortir que ravi.
Dusk
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le communiqué de la Halle Saint Pierre
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le site de l'exposition
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