LIVE REPORT

STAMBA
+ OIL 10
+ FLINT GLASS

REXY CLUB - 04/05/2005

 

Flint Glass
Flint Glass
Oil 10
Oil 10
Stamba
Stamba
Stamba

 

Première soirée organisée par High-Tech Industries, qui n'avait plus rien monté depuis deux ans, et le Théâtre du Sang, qui en parallèle présente le Horla de Maupassant sur les planches du Café Montmartre.

Une affiche plus qu'alléchante et la promesse d'une folle nuit avec after jusqu'à 9h du matin en plein coeur de Paris. Le problème de ce coeur-là c'est qu'il est durement contrôlé par la Police en terme de décibels et l'équipe ainsi que les artistes ont appris certainement trop tard qu'un limiteur était installé étouffant littéralement le son tant qu'on pouvait s'entendre parler sur le dancefloor.

Flint Glass entama son set, assez peu audible, le temps pour tous de s'habituer à si peu d'amplification et de basses. Il ne joua finalement qu'une vingtaine de minutes, visiblement pressé d'en finir et très déçu. Pourtant sa musique se fit dans un genre atmosphérique des plus sombres et on prit plaisir à débuter la nuit dans cette ambiance à la fois futuriste, expérimentale et flippante. On devina évidemment que le résultat qui s'avéra mou et cotonneux était somme toute éloigné d'une industrielle froide et cinglante tel que Gwen la compose...

Ni une ni deux, Oil 10 suivit alors qu'on sentit le mécontentement environnant se raffermir et le visage de Stamba attendant son tour se fermer.
Set beaucoup plus dansant avec des petites montées en puissance malheureusement avortées pour cause de saturation ou dépassement légal ! Des morceaux beaucoup plus abordables, plus mélodiques, qu'on regretta de ne pas entendre davantage enchaînés entre eux. Si chacun des trois artistes présents disposait de projections mêlant vidéo et animations 3D, celle de Oil 10 retint particulièrement notre attention sans que l'on puisse dire exactement pourquoi. Le problème étant que l'écran fut disposé à l'extrême opposé du plateau. Persévérance oblige, le dancefloor prit enfin des allures digne de ce nom.

Stamba entama son premier morceau, s'essaya à quelques vocalises mais ne put continuer à se servir du micro toujours en raison des problèmes sonores. Frustration ambiante. Le bordelais ne se découragea pas et nous fit bouger à souhait. Quand on sait que ce monsieur est signé aux US chez Things to Come (le label d'Oliver Chesler aka The Horrorist avec lequel un versus est prévu pour un prochain 4 titres), on ne comprend décidément pas pourquoi sa musique qui parvient à traverser les Pyrénées éprouve tant de mal à remonter jusqu'aux oreilles des parisiens !

En bref, on espère rapidement pouvoir retrouver ces artistes sur scène à l'occasion d'un réel set et en attendant nous vous convions à visiter leurs sites respectifs pour (re)découvrir leurs compos, notamment celui de Gwen (Flint Glass et label manager de Brume Records) , particulièrement réussi.

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Dawn