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Avec ses 13 titres et pas moins de 74 minutes de sons, Christopher Kah nous entraîne dans les méandres de son "Wonderful darkworld". Souvent plus ambiant ("Ouverture", "Synapse", "Intumeti K", "Disconnect me"...), parfois plus orienté dancefloor ("A wonderful darkworld", "Alpha Gguns", "Sextronic bacteries") mais toujours très intense, ce premier album nous présente une musique electronique complexe et variée présentant les multiples facettes de l'artiste. Les compositions singulières mixant habilement les beats technoïdes aux nappes synthétiques envoûtantes, sepoudrées par quelques interventions vocales parlées (dont la voix féminine d'une certaine Miss K. - comme Kittin ou bien pourquoi pas comme Madame Kah ? - sur "Synapse") sont tout simplement un régal tant ce subtile équilibre entre les deux est préservé d'un bout à l'autre. On aurait presque aimé que l'album se termine en apothéose sur l'excellent "Sextronic bacteries" si bien qu'on prête moins attention aux trois derniers morceaux de l'album. Au final une chose est sûre, c'est que même si nos synapses doivent griller d'un coup d'alpha gun, elles ne se déconnecteront pas de ce wonderful darkworld.Dusk