• Demian Clav : Wisteria Lodge ** (Prikosnovenie / Fev. 11)
    A la façon d'un opéra rock, qui semble très fortement inspiré des somptueux albums symphoniques du groupe Elend, Demian Clav essaye tant bien que mal, au fil des neuf titres de "Wisteria Lodge", de nous entraîner dans son univers romantico mélancolique qui sent bon la rose. Il y parvient ponctuellement avec des morceaux plus atmosphériques et symphoniques ("Bewilderment", Winter lies sonata"...) avec des envolées lyriques, des ambiances pesantes à l'orgue, la théâtralité des compositions (sans jamais pouvoir rivaliser, pourtant, avec la finesse et la force des compositions d'Elend). Mais en contre partie, d'incongrus passages de guitare un peu ringarde sur les morceaux les plus rock ("White mirror", "Dead offering") nous réveillent en sursaut et nous laissent perplexe quant à la légitimité d'un tel mélange de genres malheureux. L'ensemble n'est pas inintéressant mais un certain aspect naïf ou désuet, notamment au niveau du chant un peu monotone et des textes, fait que "Wisteria Lodge" manque de force et de passages vraiment percutants pour marquer davantage les esprits.

    Dusk