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Quelle idée plus qu'alléchante de nous proposer un album sur le thème du cirque ambulant des freaks, dont les visuels, tous très réussis, nous rappellent le film de Tod Browning "Freaks" avec un léger côté steampunk en plus, mais bien trop timide. A l'écoute de l'intro "La parade monstrueuse", sur laquelle une femme nous invite, en français, à venir découvrir l'univers mystérieux d'In Strict Confidence, on se dit que musicalement l'ensemble devrait être assez original et différent de ce que les allemands pouvaient nous offrir habituellement. Mais l'enchaînement ne se fait pas et le chapiteau retombe immédiatement dés le premier morceau. Pas totalement quand même, puisque l'album est doté d'un certain nombre de très bons titres comme "My despair", "One drop" et surtout l'excellentissime "Silver bullet" qu'on ne se lassera pas d'écouter en boucle. La principale nouveauté de ce 7eme opus est l'arrivée massive des grosses guitares énervées ("Sent me free", "Silver bullet", "This is all", SnowWhite", "I surrender", présentes sur la majorité des morceaux, pour donner un son bien plus rock à l'ensemble. Par ailleurs le titre "Ewige nacht" est à lui tout seul une exception dans la discographie du groupe, puisque premier vrai slow au sens propre du terme... expérience à ne surtout pas renouveler s'il te plaît Dennis. Sinon on retrouve, comme sur les précédents albums, une alternance de titres boostés et entraînants et des morceaux beaucoup plus doux, effet souvent lié au contraste entre la rugosité de Dennis Ostermann et la suavité féminine de Nina de Lianin.
La version double cd offre 10 titres supplémentaires dont quatre inédites (les très corrects "Am abgrund" et "I'm a god" et les soupes "Von hier bis zur Unendlichkeit" et "Feeling" qui sonnent comme du Conjure One) et des remixes plus ou moins réussis dont la sublimissimissime...issime version de "Silver Bullet" par X-Fusion, que tous les djs devraient programmer en urgence dans leur playlist.
Dusk