|
|
Cet album éponyme des allemands Sinbeats est leur troisième opus en seize ans d'existence. Deux bonnes années pour écrire et enregistrer "Sinbeats", dans un style jonglant entre du rock indé et un wave rock inspiré des 80's plutôt bien foutu puisque chaque composition a été particulièrement soignée, en mettant principalement l'accent sur les mélodies et les arrangements selon les dires des membres du groupe, mais on se rend très vite compte que tout a fait l'objet d'un travail très abouti. Tous les titres sont assez réussis et en particulier "Bury my heart", "Down the line" et surtout "Annabel Lee" si on devait en extraire quelques uns de plus marquants. La voix, très présente, teintée de nostalgie, du chanteur Harry Wolff est efficace et s'accorde parfaitement avec l'ensemble en lui donnant toute sa dimension wave. Si la première moitié de l'album, dans la lignée de Joy Division, est de très bonne facture, la seconde, plus proche de Franz Ferdinand, est nettement moins convaincante.Dusk
