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Légende :
_ =Tounaz ; * =Bof ; ** =Pômal ; *** =Bien ; **** =Succulent

// CINEMA // LIVRES //

// MUSIC //

  • Grandchaos : Refuge ** (Urgence Disk Records / Dec. 11)
  • Foretaste : Love On Demand **** (Boredom Product / Nov. 11)
  • Foretaste : Superstar ** (Boredom Product / Nov. 11)
  • Aube L : I Am *** (Autoproduction / Oct. 11)
  • Les Modules Etranges : Turmoil *** (7th Crow Records / Juin 11)
  • Elastik : Critik *** (Koma Records / Mai 11)
  • Demian Clav : Wisteria Lodge ** (Prikosnovenie / Fev. 11)
  • Collection D'Arnell-Andrea : Vernes-Mondes *** (Prikosnovenie / Dec. 10)
  • Cruise [Ctrl] : How's Annie ? *** (Divine Comedy Rcords/ Nov. 10)
  • Jacquy Bitch : When Walls Cry *** (Alone prod / Oct. 10)
  • Babylone Chaos : Flying Bodies Under The Clouds ** (OPN Records / Sept. 10)
  • 19 New Project : Loving At Will **** (Label Gilles Boyer / Sept. 10)
  • Akronia : Macbeth Obsession ** (CynicLab / Aout 10)
  • Lucus : Semen Roris ** (Ars Aeterna Records / Juin 10)
  • Fractional : Blood ** (Brume Records / Juin 10)

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// CINEMA //

- ENTER THE VOID : Psychédélique, stroboscopique, hallucinogène, malsain, le dernier rejeton névrosé de Gaspard Noé, à l’instar de ses ainés, existe essentiellement pour déranger, provoquer, nous en mettre plein la vue avec des images fortes qui ne peuvent pas nous laisser indifférent. Que ce soit des scènes violentes (comme être un enfant à l’arrière d’une voiture subissant un choc frontal avec un semi-remorque et voir ses parents à l’avant se faire emboutir et finir dans une marre de sang), des scènes crues (comme les multiples séquences de cul qui laissent penser que Gaspard n’a qu’un objectif finalement, celui de tourner prochainement un porno… ah ben non c’est pas classe… et ce ne serait pas trop le style… c’est mieux de montrer une bite dans une chatte dans un film à la prétention artistiquement plus intellectuelle), un univers un peu glauque avec prise de psychotropes et autres prods en tout genre, strip et on en passe… Le film pouvait être très intéressant, tant par le style que par le sujet traité mais la lourdeur épouvantable de la mise en scène finit par faire décrocher même le spectateur le plus assidu. 2h30 de film pour une histoire qui pourrait se raconter en 50 minutes, ça fait un peu long pour rien… * (Dusk)

- LE CHOC DES TITANS : Remake du célèbre film du même nom, réalisé en 1980 par Desmond Davis (petit chef d’œuvre de carton pate à son époque), cette nouvelle version du français Louis Letterier est surtout un bon gros prétexte à faire tourner les bécanes à effets spéciaux, plutôt réussis dans l’ensemble d’ailleurs, mais qui dissolvent totalement toute substance qui fait d’un film un bon film : un bon scénario avec sa dose d’émotion, des personnages qui ont un peu de profondeur, un minimum de rebondissements ou de séquences qui savent tenir le spectateur en haleine… rien de tout ça ici… juste de l’image, rien que de l’image… dommage parce qu’il pouvait y avoir matière à faire un très bon péplum, même avec la prédominance du caractère fantastique du film. On espère donc que la suite ("Le choc des Titans 2" hahaha), prévue pour 2011, relèvera le niveau mais on en doute bien entendu. * (Dusk)

- DAYBREAKERS : Un virus a transformé la quasi-totalité de la population mondiale en vampires, et la poignée de rescapés ne va pas suffire à les sustenter bien longtemps, il faut donc trouver d’urgence une alimentation de substitution, à moins qu’un antidote ne soit la solution. Une idée de départ très intéressante où tous les codes des films de vampire sont ici inversés puisque pour une fois ce ne sont pas les vampires qui se cachent des humains mais le contraire. La première moitié du film dépeint un monde futuriste, sombre, peuplé de vampires plus ou moins assoiffés, vivants en ville, travaillants à la place des humains. Le sang humain se faisant rare, certains finissent par se mordre eux-mêmes au point de devenir d’hideuses créatures revenues à l’état sauvage. Un max de bonnes idées donc mais qui ne sont jamais totalement exploitées jusqu’au bout. Au lieu de ça, Daybreakers vire dans sa seconde moitié dans un pseudo film d’action de série B d’intérêt moindre avec sa dose de scènes gores qui n’apporte pourtant rien à l’histoire. Vraiment dommage car il y avait matière à produire un film bien plus original encore. ** (Dusk)

- WOLFMAN : Wolfman, comme son titre explicite l’indique, est un film peu original de loups-garous servi par des personnages sans envergure et totalement caricaturaux : la famille aristocratique de base, récurrente dans beaucoup d’histoires du genre sans trop d’imagination, touchée par une espèce de malédiction, le héros tombe amoureux de la fille (sa belle sœur) qui elle-même tombe amoureuse de lui (forcément c’est le héros et en plus c’est Bénicio del Toro) tout en sachant qu’il est un loup-garou (ben voyons). Le réalisateur Joe Johnston saupoudre son œuvre de séquences vaguement gores qui n’apportent rien et tente d’obtenir quelques effets de surprise par sa mise en scène pour dissimuler la cruelle absence de rebondissement dans le scénario. On devine à l’avance qui est le loup et ce qui va se passer et oh surprise… on a tout bon. Dommage car certains effets spéciaux ne sont pas trop mal fichus, comme la transformation en loup-garou, mais l’apparence finale des lycanthropes reste bien décevante. * (Dusk)

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// LIVRES //

  • L'heure de l'Ange d'Anne Rice * (Michel Lafon / Fev. 10)
    Anne Rice délaisse, temporairement seulement on l'espère, l'univers des vampires qui nous est cher pour celui des anges. En quelque sorte le monde opposé, tout aussi intéressant s’il est bien traité et développé mais finalement on ne fait que l’entrapercevoir en réalité ici puisque l’ange du livre n’est qu’un personnage secondaire, prétexte à intégrer un zest de fantastique dans une histoire d’une banalité affligeante sur la rédemption d’un jeune tueur à gages. Le premier tiers du livre qui raconte la vie du personnage principal, Toby O’dare, en tant que tueur est plutôt intéressant et assez développé bien que plein de clichés, mais tout le reste, sur la mission qui lui est confiée par l’ange n’est qu’une petite intrigue médiévale sur fond de conflit religieux entre juifs et chrétiens, d’un intérêt peu élevé, sans le moindre embryon de suspense. Vivement que notre chère Anne passe à nouveau du côté obscure.

    Dusk

  • La Peur Qui Rôde de H.P. Lovecraft et Romain Fournier *** (Editions Alternatives / Fev. 10)
    Belle initiative des Editions Alternatives qui réactualisent cette nouvelle de H.P. Lovecraft "La peur qui rôde" sur ce second ouvrage de la nouvelle collection "Tango", après un premier tome consacré à "La fin du monde" de Philippe Djian. Ce coups-ci, c'est le jeune et talentueux graphiste parisien Romain Fournier qui s'y colle et s'exécute de bien belle manière. En effet, son travail remarquable, alliant photographie, dessin, peinture et infographie, (travail que l'on pourrait comparer à celui d'André Sanchez, Aurélien Police ou JK Potter par exemple pour ne citer qu'eux) illustre parfaitement l'oeuvre de Lovecraft et lui donne même un bon coup de jeune et un énorme regain d'intérêt. Toute l'histoire y est retranscrite en image avec pas moins de 35 illustrations angoissantes, torturées et lugubres sur les 80 pages que contient ce livre, dans un style rétro futuriste fortement inspiré des vieux polars noirs ou des séries télé fantastiques en noir et blanc des années 60. Une excellente occasion donc de découvrir ou redécouvrir un classique de la littérature fantastique d'épouvante, même si le prix (15 euros) peut sembler un poil élevé pour une simple nouvelle qu'on va dévorer en une heure à peine.

    Dusk

     

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